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5 neurotransmetteurs indispensables à notre mieux-être

Dernière mise à jour : 14 oct. 2020


 

Cet article va vous permettre de découvrir l’étendue de l’approche globale Physicare (physique, mentale et émotionnelle). Nous ne pouvions pas parler de nutrition et d’hydratation sans parler de neurotransmetteurs. Alors commençons notre cours de sciences ! Les neurotransmetteurs jouent un rôle de prédilection parce qu’ils vont influer sur notre activité cérébrale, nos choix, nos décisions et notre comportement (comportement qui peut lui-même être anticipé, identifié par le protocole de test appelé « Préférences motrices » que vous pouvez effectuer avec les experts Physicare).

Nommé également « neuroarbitre ou neuromédiateur », le neurotransmetteur est une molécule chimique qui assure la transmission des messages nerveux d’un nerf à l’autre à travers une synapse (point de jonction entre 2 neurones) ou d’un nerf vers un organe ou un muscle.

Mais à quoi servent les neurotransmetteurs ? Où les trouve-t-on ?

Quelles sont leurs rôles ou leurs implications sur la baisse, d’un manque ou d’un surplus d’activité cérébrale ?


1. La dopamine (moteur)


Vous connaissez, malheureusement peut-être, dans votre entourage, une personne atteinte de la maladie de Parkinson.

Mais savez-vous d’où provient cette maladie ?

Chez l’Homme, la baisse d’activité des neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (l’axe substance noire - striatum) entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. Ce sont les signes de la maladie de Parkinson.


La dopamine est un neurotransmetteur synthétisé par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). Elle affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus ou encore le fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient dans la sécrétion de l’hormone de croissance. Les réseaux dopaminergiques du cerveau sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, à la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou

combat).


On trouve une activité dopaminergique basse dans les dépressions de type mélancolique, caractérisées par une diminution de l’activité motrice et de l’initiative ainsi que par une baisse de la motivation.


À l’inverse, les produits et les activités qui procurent du plaisir, comme l’héroïne, la cocaïne ou le sexe, activent certains systèmes dopaminergiques.

Ainsi, les médicaments qui augmentent la dopamine, comme la L-Dopa ou les amphétamines, augmentent aussi l’agressivité, l’activité sexuelle, et l’initiative.


En résumé, la dopamine crée un terrain favorable à la recherche de plaisir ou d’émotions, à l’état d’alerte et au désir sexuel. À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de dopamine est perturbée, on peut voir apparaître démotivation, voire dépression.

Mais quel rapport avec l’alimentation, me direz-vous ?

Les acides aminés tyrosine et phénylalanine donnent naissance à l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine.

Les aliments qui contiennent de la tyrosine et la phénylalanine sont notamment l’oeuf, le soja, les fromages, la banane, l'avocat, les amandes, le germe de blé, les graines de sésame et de citrouille, la spiruline, le tofu…


2. L'acétylcholine (mémorisateur)


Connaissez-vous la maladie du siècle ? La maladie d’Alzheimer !

L’acétylcholine est le messager chimique de la mémoire.

Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline (élément qui compose l’acétylcholine qui est aussi un nutriment essentiel), sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez la personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholine. Cette situation est à l’origine de troubles de la mémoire, d'un manque de concentration et d'oublis.


L'acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé. Il est synthétisé à partir d’une substance de l’alimentation, la choline et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).

C’est est un neurotransmetteur « à tout faire » qui intervient dans le contrôle des mouvements, y compris le pouls, ainsi qu’une multitude de fonctions physiologiques.

L’acétylcholine, comme la noradrénaline ou l’adrénaline, permet la régulation du Système Nerveux Autonome, appelé S.N.A.. Le système parasympathique, ainsi activé, joue un rôle de régénération et de récupération. Le résultat est une augmentation et une optimisation de l’homéostasie (recherche d’équilibre et d’adaptation de l'organisme ; c’est un processus qui permet de maintenir son état interne stable malgré des perturbations extérieures), vecteur de bonne santé et de longévité.

En résumé, l’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire. Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé, apparaissent des troubles de la mémoire, voire dans les cas extrêmes, des formes de démence sénile.

Dans quels aliments trouver la choline ?

Cet élément est présent dans l'œuf, le foie, les germes de blé, les viandes de porc et de bœuf. La choline peut être produite à partir de diméthylaminoéthanol (DMAE), que l'on retrouve dans la sardine et l'anchois, et de méthionine, existant dans la morue, le parmesan, le thon, les viandes de dinde et de poulet.

3. Le GABA (relaxant)


À votre avis quel est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau ?


Le GABA (acide gamma aminobutyrique) est synthétisé à partir de l’acide glutamique. Il semble impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est aussi un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à- dire qu’il freine la transmission des signaux nerveux.

Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA permet de les maintenir sous contrôle.

Le GABA favorise le calme et la relaxation, il diminue la tonicité musculaire, ralentit le rythme cardiaque, réduit les convulsions de l’épilepsie ainsi que les spasmes musculaires.

Surtout, on sait qu’il joue un rôle clé dans le contrôle de l’anxiété (une forme de

« panique » électrique), depuis que le mode d’action des benzodiazépines a commencé à être connu.

Ces médicaments, dont le chef de file est le Valium, sont des tranquillisants qui agissent en se liant sur des récepteurs du type de ceux qui réagissent au GABA.

En résumé, le GABA semble favoriser la relaxation, alors que des niveaux bas de ce neurotransmetteur entraînent des difficultés d’endormissement et de l’anxiété.

À votre avis, quels aliments contiennent du GABA ?

Les aliments à privilégier sont les amandes, l'avoine complet, la banane, le blé complet, le brocoli, les noix, les lentilles, le son de riz ou encore le flétan.


4. La sérotonine (inhibiteur, harmonisateur)


Au risque de vous choquer, avec ce cas extrême, il a été démontré que dans l’affaire de Pouzauges (31 mai 2010, où un médecin a tué sa famille et s’est suicidé), l’impact des antidépresseurs sur le taux de sérotonine aurait engendré ce comportement et aurait conduit à ce drame.

Ce n’est qu’un cas triste, malheureux et isolé. Mais comment peut-on en arriver à une histoire aussi tragique ? Attention révélation choc, public fragile s’abstenir.


Chez l’Homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents.

C’est notamment le cas dans les formes violentes de suicide.

Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour. L’équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l’Illinois, Chicago) a trouvé qu’un taux bas de sérotonine, chez un "enfant à problèmes", était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire.


La sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui entre pour une petite partie dans la composition des protéines alimentaires. Elle joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil et la sensibilité aux migraines. Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

Dans le cerveau, la sérotonine influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant et harmonisant leur action.


Par exemple, les neurones sérotoninergiques inhibent et harmonisent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement.


Dans le striatum (structure nerveuse subcorticale, c'est-à-dire sous le cortex), elle est impliquée dans le mouvement volontaire, la motivation alimentaire ou sexuelle ou encore la gestion de la douleur, via le système dopaminergique.

Elle joue également un rôle dans la cicatrisation voire la régénération de certains tissus cérébraux.

Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont « désinhibées » lorsqu’il y a trop peu de sérotonine.

Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant, comme la yohimbine, un aphrodisiaque qui interfère avec la sérotonine ou l’ecstasy et qui augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement ?) les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés. À l’inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l’extroversion, l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes, aux tendances suicidaires.


Testons vos connaissances ! Où trouver du tryptophane ?

Les aliments propices sont : riz complet, produits laitiers, protéines de soja, œufs, poisson, légumineuses, chocolat, banane, amandes et noix de cajou, levure de bière, dinde, œufs, salade…


5. L'adrénaline (stresseur)


Vous vous posez certainement de nombreuses questions dans ce contexte très particulier (le futur peut-être incertain dans cette crise de la Covid-19).

Êtes-vous stressé ? Savez-vous d’où cela provient ? Nous allons essayer d’y répondre.

Nous subissons tous le stress au quotidien. Chaque changement, le plus anodin qu’il soit, provoque le stress.

Le contexte actuel (télétravail, chômage partiel, manque de contacts physiques ou encore port d’un masque constant) et les modifications de nos habitudes sont donc facteurs de stress.


L’adrénaline apporte une réponse à ce stress en préparant l’organisme à une réaction de « combat » ou de « fuite ».

L’adrénaline active la réponse de l’organisme à un stimuli, et en général au stress. Elle agit sur le système nerveux sympathique et peut augmenter le pouls, la pression sanguine, améliorer la mémoire, diminuer la réflexion, augmenter la force de contraction musculaire, accroître le flux sanguin et la capacité respiratoire (par relâchement des muscles lisses), dilater les pupilles et faire se dresser poils et cheveux. Ce neurotransmetteur est souvent activé dans le cadre d’activités physiques. Des taux élevés d’adrénaline peuvent conduire à la fatigue, au manque d’attention, à l’insomnie, à l’anxiété et dans certains cas, à la dépression.

L’adrénaline en injection est le médicament utilisé lors des arrêts cardiorespiratoires, essentiellement en cas d’asystolie (défaillance du muscle cardiaque sans troubles du rythme).

En résumé, pour limiter les effets néfastes d'un taux d'adrénaline chroniquement élevé, pensez aux plantes ou à des techniques de gestion du stress comme la cohérence cardiaque, la méditation ou l’EFT, qui consiste à utiliser les méridiens énergétiques chinois. Il permet de déprogrammer des réactions émotionnelles gravées en nous qui provoquent stress, peur ou anxiété.


Quels aliments consommer ?

Les eaux minérales, les légumineuses, les noix, les oléagineux secs, les céréales complètes, les légumes à feuilles vert foncé, le germe de blé et les fruits de mer contiennent du magnésium. C’est un minéral indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Or 75% des Français et 77 % des Françaises ont une consommation journalière de magnésium inférieure aux apports conseillés (6 mg de magnésium par kilo de poids de corps et par jour).


En conclusion, les neurotransmetteurs influent sur nos vies, notre mémoire, nos émotions et notre comportement. Il existe des dizaines de ces messagers chimiques du cerveau. Nous avons fait le choix de vous présenter cinq d'entre eux, qui mènent la danse et qui peuvent être modulés par l’alimentation.

C'est pourquoi on est véritablement ce que l’on mange !

Que manger ? Quoi manger ? Quand manger ? Comment ? En quelle quantité ?

Posez-nous vos questions, nous aurons plaisir à vous répondre.

Avec son approche globale (physique, mentale et émotionnelle), l’équipe Physicare, pluri-disciplinaire, peut vous accompagner.


Pour terminer, retenez que les neurotransmetteurs sont indispensables à notre mieux-être, car ce sont eux qui permettent au cerveau de communiquer avec le reste du corps.

Une alimentation équilibrée favorise leur bon fonctionnement. Sans eux, il n’y aurait pas de contraction musculaire - volontaire ou involontaire. Il n’y aurait pas de respiration. Les hormones ne seraient pas délivrées. Sans eux, nous serions incapables de voir, de penser, de comprendre, de nous souvenir, d’éprouver des peines, du plaisir ou des encore des joies.


Références :

- H&N Smart Motion, « Préférences motrices », Ralph HIPPOLYTE, Oahn NGUYEN


- Dr Éric BRAVERMAN, 100 % cerveau, 2004


- SNA : https://www.youtube.com/watch?v=YfcFWQqeEmw


- Havard medical school : Search - Harvard Health


- http://www.neuromedia.ca/le-neurotransmetteur/


- https://www.maxisciences.com/antidepresseur/les-antidepresseurs-en-cause- dans-le-drame-de-pouzauges_art8210.html

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